• Bientôt une nouvelle loi sur la concurrence
Lors de sa séance du 1er mars 2017, le Conseil des ministres du mercredi a adopté un projet de loi portant organisation de la concurrence au Burkina Faso. Le compte rendu du Conseil indique que ce projet de loi vise la professionnalisation des acteurs de l’économie, l’adéquation de la réglementation nationale en matière de concurrence, le renforcement du dispositif institutionnel en charge de la régulation de la concurrence et une meilleure protection des intérêts des acteurs économiques. Ce projet sera transmis à l’Assemblée nationale qui va l’examiner avant de l’adopter.
• Un forum en préparation sur la situation du secteur privé
Les différentes organisations représentant le monde des affaires au Burkina devraient bientôt se réunir pour réfléchir sur les propositions de dynamisation de l’activité économique. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie est fortement impliqué dans sa réalisation. La date et les contours de ce rendez-vous ne sont pas encore disponibles, mais l’on sait qu’il est attendu pour, entre autres, relancer la confiance au niveau des investisseurs après les évènements politiques et sécuritaires que le pays a vécus. Ce forum va aussi permettre de faire des propositions dans l’objectif de revoir les cadres de rencontres et d’échanges entre le gouvernement et le secteur privé. Par exemple, au niveau de la Rencontre annuelle Gouvernement/Secteur privé, ils sont nombreux à demander des changements qui permettront de rendre le rendez-vous plus efficace.
• Le Burkina à Berlin pour parler business
Le 21 mars 2017 à Berlin, en Allemagne, a lieu la troisième édition du «Forum économique de Berlin sur l’Afrique» organisée par l’Association économique germano-africaine (Afrika-Verein). Cet évènement réunira des acteurs économiques, des experts internationaux et des décideurs politiques autour de la promotion des secteurs stratégiques de l’économie africaine à travers des partenariats avec les entreprises allemandes. Le Burkina Faso y est attendu comme pays invité. Et le président du Faso pourrait être de la partie. Le Forum a prévu un focus sur les opportunités d’investissements au Burkina.
L’ambassade du Burkina Faso en République fédérale d’Allemagne, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, la Maison de l’Entreprise du Burkina et l’Agence de promotion et des investissements au Burkina sont impliqués dans l’organisation de cet événement au profit des opérateurs économiques burkinabè.
• Experts et conseils fiscaux : l’ordre se fait attendre
L’Association professionnelle des experts et conseils fiscaux qui a pour objectif de mieux accompagner les entreprises et les contribuables à accomplir leurs devoirs envisage de renforcer la structuration de son secteur d’activités en érigeant un Ordre professionnel. Mais, selon son président, «les choses tardent à se mettre en place»; toute chose qu’il considère comme «un gâchis au regard de la place que nous occupons dans le système fiscal et le rôle de celui-ci dans notre économie».
• Foncier : les suites de l’enquête parlementaire
Le Premier ministre a installé le 10 mars dernier les membres de la commission chargée de gérer les problèmes fonciers soulevés lors de l’enquête parlementaire initié par l’Assemblée nationale sur les lotissements et la gestion du foncier dans quelques communes du pays.
Des suites avaient été promises par les autorités pour trancher un certain nombre de question restées en suspens. La commission devrait faire de propositions concrètes pour trancher certains litiges fonciers, notamment avec certains opérateurs immobiliers
• Dialogue social : création d’un Haut-Conseil par le gouvernement
Le gouvernement a adopté le 11 mars dernier un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Haut-Conseil du dialogue social (HCDS).
Le HCDS est composé de représentants des employeurs, des travailleurs et du gouvernement. Il vise selon le gouvernement à promouvoir le dialogue social et à contribuer à la recherche de solutions appropriées aux conflits sociaux à caractère national relevant du monde du travail. Cet organe national tripartite de dialogue social permet ainsi de se conformer aux bonnes pratiques en vigueur dans l’espace UEMOA.