• Gouvernement ouvert: le Burkina Faso, membre du Partenariat
Le 30 novembre 2016, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’étranger, Alpha Barry, adressait une lettre d’intention aux coprésidents du Partenariat pour un gouvernement ouvert, en vue de manifester l’intérêt du pays à adhérer au Partenariat.
La demande du Burkina a été acceptée le 9 décembre 2016 en marge du 4e sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert (ou «Open government partnership en anglais) qui s’est tenu à Paris. Le Burkina est le 12e pays africain à adhérer au Partenariat. En y adhérant, le pays compte promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques, la participation citoyenne à travers la publication des données. C’est l’Agence nationale de la promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) qui est chargée de la mise en œuvre du partenariat au niveau national. Les prochaines étapes consisteront à la sensibilisation sur le bien-fondé du Partenariat et à la rédaction d’un plan d’action où participera la société civile. Dans sa lettre d’intention, le ministre Barry a informé que le Burkina Faso a engagé ces dernières années de nombreuses réformes structurelles en matière de transparence et d’implication de la société civile dans la gestion des affaires publiques. En plus, le Burkina participe déjà au processus d’ouverture de données publiques non sensibles dont l’initiative Open Data.
• Essakane SA: la production d’or serait de 13 tonnes en 2016
Selon les données émanant de la société minière Essakane Sa, sa quantité totale de production d’or de l’année 2016 serait de 419.689 onces, soit environ 13,073 tonnes d’or. Une production nettement supérieure aux prévisions qui étaient de 411.689 onces (12,824 tonnes d’or), soit un excédent de 0,249 tonnes. En rappel, la mine de Essakane est exploitée depuis 2011 par la société canadienne Iamgold. Elle est la première productrice d’or au Burkina.
• Vers la création d’une agence chargée du recouvrement des avoirs saisis et confisqués
Au cours des négociations gouvernement/syndicats qui ont pris fin le 1er février 2017, les syndicats avaient demandé «l’identification et la saisie des biens et fonds détournés par les dignitaires du régime de Blaise Compaoré et la prise sans délais de mesures nécessaires en vue de recouvrer l’ensemble des biens et fonds expatriés». Dans sa réponse, le gouvernement s’est engagé à poursuivre l’élaboration des textes pour la création et la mise en service d’ici juin 2017 d’une Agence générale de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) pour aider à sauvegarder les intérêts de l’Etat dans ces affaires et dans les situations similaires qui pourraient survenir.
• Diminution des prix des loyers
Après l’adoption de la loi portant sur le bail locatif, l’heure est à l’élaboration des textes d’application.
Les projets d’arrêtés relatifs au bail d’habitation privé, au bail commercial et au bail locatif seront soumis à un atelier de validation du référentiel des loyers au cours du 1er trimestre de l’année 2017. Cette mesure contribuera à mieux réglementer et mieux contrôler les loyers.
• Veille: un portail sur l’industrie du coton en Afrique
L’industrie du coton en Afrique de l’Ouest a désormais son premier portail opérationnel (www.coton-afrique.com). Le projet est porté par l’association de veille et d’intelligence économique, Thinktankers (thinktankers.org). Le portail est animé et administré par le béninois Mora Dandagui qui est un spécialiste du coton.
• Acquisition de bus de transport urbain: le marché remporté par une entreprise indienne
Ashok Leyland. C’est ce constructeur indien de véhicules industriels et d’autobus qui a remporté le marché des 8, 08 milliards de F CFA pour approvisionner le Burkina en moyen de transport urbain. 128 bus et mini-bus, ainsi que des pièces de rechange et d’équipements des ateliers au profit des universités et grandes écoles.
Le financement de ce projet est assuré par la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et le budget de l’Etat.
• PAM veut enclencher l’exportation des 40 mille tonnes de manganèse
La société minière Pan African Minerals (PAM), attributaire de l’exploitation du manganèse de Tambao, invite le ministère des Mines à désigner son ou ses représentants pour assister à la pesée des 40 mille tonnes de minerai avant exportation. Dans une lettre datée du 31 janvier dernier, la société a informé le ministre des Mines de son désir d’enclencher les opérations d’exportation de ce stock «dans un avenir proche». Des ampliations de cette lettre ont été adressées aux ministères des Finances, des Transports, de l’Environnement, de la Justice, de l’Administration territoriale et de la Sécurité, et des Affaires étrangères.
Le 22 décembre 2016, le juge-commissaire du règlement préventif a accordé à PAM, par une ordonnance qui oblige l’Etat, l’exportation des 40 mille tonnes de minerai. Cette ordonnance a été confirmée en appel par le Tribunal de Commerce de Ouagadougou le 26 janvier 2017. PAM souhaite à présent son exécution.
• Enjeux des PPP: Burkina International (BI) sensibilise
En tant qu’organisation citoyenne, Burkina International (BI) entend apporter sa contribution à la réussite des projets de Partenariat public-privé (PPP) au Burkina. Sa cible: les chefs des rédactions dans les médias et les journalistes s’intéressant aux questions économiques. L’objectif est de les sensibiliser sur les enjeux des PPP dans notre contexte et de les outiller pour un suivi efficace des projets.
A travers son nouveau référentiel de développement, le Plan national de développement économique et social (PNDES), le Burkina prévoit un vaste programme de PPP. Or, en dépit de l’intérêt de ce choix, qui est une alternative à la raréfaction des financements, il y a des exigences et des préalables à la réussite des projets. Les exigences portent notamment sur la bonne la gouvernance, la transparence dans les appels d’offres et l’élaboration des contrats.