Septembre, c’est la rentrée scolaire et universitaire, avec ses angoisses à n’en pas finir. Entre frais de scolarité trop salés des grandes écoles et rareté de places dans le public, les parents devront engager le destin de leurs progénitures.
Les ministères en charges des Enseignements tâtonnent depuis des années. Il faudra bien sortir un jour de ce cercle vicieux. Mais, en ce début de septembre, les éminences grises du palais de Kosyam sont plutôt rivées sur le mois de décembre qui verra la conférence des bailleurs de fonds à Paris pour le financement du PNDES. Dans juste 3 mois, on saura si la qualité du plaidoyer en faveur du programme présidentiel a été productive ou pas. On croise donc les doigts et on espère que les sirènes de la reprise tant attendue ne vont pas finir en chimère.
Le gouvernement, et le président en premier, a l’obligation de réussir ce coup financier pour assurer l’avenir de ce pays, et surtout conforter ses chances d’un second mandat ou, dans le pire des cas, partir la tête haute. Il s’agit d’une question d’honneur pour la majorité présidentielle : faire mieux que ses prédécesseurs. La condition de ce succès réside d’abord dans la cohésion dans l’équipe et surtout dans le discours.
Rétablir la confiance, c’est bien sûr à travers des actes concrets, mais c’est également au moyen d’un discours engageant et mobilisateur qui suscite ou maintient l’espoir du changement.
On a assez entendu les « ça ne va pas »,« il n’y a rien dans les caisses » et « l’argent ne circule pas ». Ce dernier trimestre doit sonner le glas de ce pessimisme ambiant.
Abdoulaye TAO
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