Entreprises

COPA 2016 : La compétition des projets novateurs est lancée

 

La Maison de l’entreprise a lancé le 9 février dernier la Compétition des plans d’affaires dénommée COPA. Etudiants, jeunes et femmes sont venus nombreux assister au lancement de cette compétition qui a marqué le début de la 11e édition des Journées de l’entrepreneuriat burkinabè (JEB).
Cette année, la COPA comporte une innovation dans son concours avec la perche tendue à la diaspora estudiantine désirant développer des projets au Burkina Faso. Cette opportunité permettra aux jeunes et femmes porteurs de projets novateurs en création ou en développement de se faire valoriser.
Lancée depuis 2007, la COPA a pour ambition de créer un cadre d’émulation et de créativité pour les entrepreneurs; soutenir techniquement et financièrement les lauréats par un appui au démarrage de leurs activités; faciliter l’accès des jeunes et des femmes aux services d’appui et de la formation et faciliter enfin l’accès aux micro-crédits. En 9 éditions, ce sont 4.521 plans d’affaires qui ont été reçus, faisant 241 lauréats.
La COPA a accordé ces 9 dernières années plus de 1,033 milliard de F CFA au soutien des projets et 300 millions en assistance technique. Le soutien des différents projets a permis de créer plus de 1.900 emplois. Bilan satisfaisant donc pour les promoteurs de la COPA qui espèrent la participation massive de tous ceux qui ont envie de s’employer autrement. «Cette compétition donne l’opportunité à ceux qui ont envie de faire des affaires, de créer leur propre business.
C’est aussi contribuer au développement de l’entrepreneuriat et un coup de pouce à la cible sensible que sont les jeunes et les femmes afin de les aider à atteindre facilement les expertises et les financements», expliquait Félicité Kaboré, directrice du développement et des projets à la Maison de l’entreprise.
Pour la compétition de cette 10e édition de la COPA, c’est près de 200 millions de F CFA qui sont mis en jeu pour le soutien des projets. Toutefois, des types de projets sont fortement encouragés, ce sont les projets dans le domaine de la santé et l’éducation, les projets dans la production agricole, animale et végétale, l’économie verte, les innovations technologiques dans le domaine de la transformation et la commercialisation, mais aussi dans le domaine de l’information et de la communication. Cette compétition est soutenue depuis plusieurs années par des partenaires dont les appuis permettent de financer les lauréats. C’est le cas de Bagrépôle, de la Banque mondiale et de la Fondation Coris, engagés pour 5 ans.
Cette compétition est une aubaine pour l’auto-emploi comme l’a signifié le parrain de la cérémonie, Issa Compaoré, président de l’Union nationale des établissements d’enseignement laïc : «La Compétition des plans d’affaires (COPA), remarquablement organisée par la Maison de l’entreprise, est devenue au fil des années l’un des rendez-vous incontournables de l’auto-emploi. Les autorités gouvernementales, les partenaires techniques et financiers, les acteurs de l’enseignement et les différents promoteurs du privé se mobilisent pour lui garantir le succès, au bénéfice de tous. La COPA a fait les preuves de son utilité et convainc d’année en année avec plus 200 projets primés à plus d’un milliard de F CFA. Elle a aussi fait montre de la nécessité de voir plus loin. Ainsi s’est-elle ouverte à la diaspora depuis la 10e édition des Journées de l’entrepreneuriat burkinabè». La réception des dossiers des candidats se poursuit jusqu’au 24 mars prochain.

Germaine BIRBA


Les critères de sélection

Chaque année, un jury désigné établi les critères de sélection des dossiers des candidats. Pour cette compétition de 2016, les sélections se feront sur la base de :
• la pertinence du projet
• la faisabilité technique et financière du projet
• l’existence d’un marché
• la rentabilité du projet
• le profil du promoteur (lien avec l’activité prévue)
• l’impact économique et social du projet, surtout le potentiel de création d’emplois et de richesses.
D’autre part, seront exclus de la compétition tous les projets ayant déjà été primés au cours des concours précédents ; les projets dont l’exploitation entraîne une forte pression sur les ressources naturelles ; les projets qui appartiennent à 100% à des étrangers.


Santé : 12.308 élèves en stage dans 291 structures en 2014-2015

Le Burkina comptait entre 2005 et 2015, 41 Ecoles privées de santé (EPS) fonctionnelles et reconnues, 8 sites de formation de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) et 5 EPS en instance d’ouverture.
Ce point fait en Conseil des ministres du 10 février 2016 indique que pour l’année 2014-2015, 12.308 élèves des écoles publiques et privées de formation des personnels paramédicaux et sages-femmes se sont ainsi retrouvés dans 291 structures urbaines extra et intra hospitalières de stage, soit un ratio moyen d’une structure pour 42 élèves.
Pour le gouvernement, cette situation engendre des difficultés liées entre autres à l’inadéquation entre le nombre de stagiaires et les structures de stage disponibles, à la présence massive d’élèves sur les lieux de stage et à l’insuffisance d’encadreurs qualifiés. Le gouvernement entend prendre les mesures idoines en vue d’assainir le secteur, notamment par le respect des règles de base indispensables à la création d’une école, le relèvement du niveau de formation et l’amélioration du cadre de formation des stagiaires.


 

30,711 milliards de FCFA pour combattre  : l’insécurité alimentaire

Le Conseil des ministres du 10 février a adopté un rapport relatif au Plan de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition au titre de l’année 2016. Son budget s’élève à 30.711.824.610 F CFA. Des instructions ont été données dans le sens de la mise en œuvre du Plan. En rappel, la production céréalière de la campagne agricole 2015/2016 est estimée à 4.535.939 tonnes, soit une hausse de 1,49% par rapport à la campagne écoulée, de 0,96% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. Malgré cette situation stable, les conditions alimentaires seront difficiles pour les ménages pauvres et très pauvres, d’où l’adoption de ce plan assorti d’un budget afin de renforcer la résilience des populations vulnérables en leur apportant une assistance alimentaire, à améliorer leur accessibilité aux produits alimentaires et à prendre en charge les enfants victimes de malnutritions sévères aiguës et modérées.

Commentaires

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page