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Migration : 1,8 milliard € pour réduire les flux migratoires

Le 9 septembre dernier, la Commission européenne a arrêté un agenda pour la migration. Celui-ci a été revu et adapté aux nouvelles réalités que doivent assumer les Etats membres de l’UE, à savoir l’afflux de personnes fuyant conflits et situations difficiles. La Commission propose de relocaliser 120.000 réfugiés en plus des 40.000 déjà prévus, d’instaurer un mécanisme permanent et obligatoire de relocalisation et d’élaborer une liste de pays sûrs.

Ainsi, la Commission européenne a proposé de lancer un fonds d’urgence pour l’Afrique doté de 1,8 milliard d’euros, qui aura pour mission de promouvoir le développement dans les pays de transit et d’origine des migrants.
Ce fonds sera alimenté par les Etats membres de l’Union européenne (UE). «La Commission propose aujourd’hui de mettre en place un fonds d’affectation spéciale d’urgence, doté initialement de 1,8 milliard d’euros provenant des moyens financiers de l’Union, afin de résoudre les crises qui frappent les régions du Sahel et du Lac Tchad, la corne de l’Afrique et l’Afrique du Nord», a déclaré son président Jean-Claude Juncker, lors de son premier discours sur l’état de l’UE devant le parlement européen à Strasbourg.
«A ce stade, seule l’Espagne a confirmé sa participation au nouveau fonds qui va financer des projets en Gambie, Mauritanie, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal, ainsi qu’à Djibouti, en Erythrée, Ethiopie, Tanzanie, Ouganda, Kenya, Soudan et au Soudan du Sud. Cinq pays de la rive sud de la Méditerranée (la Libye, le Maroc, l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie) pourront aussi en bénéficier.
Le fonds d’urgence pour l’Afrique puisera surtout ses ressources dans le 11e Fonds européen de développement (FED), qui prévoit quelque 30 milliards d’euros d’aide au développement pour les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) entre 2014 et 2020. Un milliard d’euros devrait ainsi provenir de la réserve du FED et 315 millions des programmes indicatifs régionaux.
Sur les 120.000 réfugiés supplémentaires, arrivés en Italie, en Grèce ou en Hongrie, s’ajoutent aux 40.000 que la Commission proposait dès le mois de mai aux Etats de prendre en charge. La clé de répartition est basée sur la taille de la population, le PIB total et deux facteurs correcteurs basés sur la moyenne du nombre des demandes d’asile enregistrées durant les quatre dernières années et sur le taux de chômage. Le mécanisme permanent serait basé sur les mêmes principes, que ce soit pour la participation ou pour la clé de répartition.
NK

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