Economie

Approvisionnement en eau Un financement pour Ouagadougou et sa périphérie

Le financement de la deuxième phase du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga devrait bénéficier bientôt de 20 milliards de F CFA. C’est le fruit de 3 accords de prêt entre l’Etat burkinabè et ses partenaires financiers. Ces accords de prêt ont notamment été conclus avec la Banque islamique de développement (Bid), le Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) entre le mois de janvier et février 2015.

Lors du Conseil des ministres du 1er avril dernier, le Gouvernement a autorisé la ratification de ces accords de prêt. Les projets de loi devaient dès lors être soumis à l’appréciation et à l’adoption du Conseil national de la Transition (Cnt). Les 20 milliards de F CFA vont servir à financer des projets qui selon le Gouvernement visent «à améliorer les conditions de vie des habitants de la ville de Ouagadougou, notamment ceux de la périphérie, par la satisfaction de leurs demandes en eau potable d’ici à 2030».
Avec cet argent, il s’agira précisément de poursuivre et d’étendre la réalisation de la phase II du projet d’alimentation en eau à partir du barrage de Ziga.
La deuxième phase du projet Ziga a un coût global estimé à 104 milliards de FCFA, pour les investissements prioritaires de la période 2014 – 2017. Cette période est désormais prolongée jusqu’en 2018. A terme, les réalisations devraient permettre de desservir plus de 232.000 nouveaux bénéficiaires et contribuer à la continuité du service d’eau potable à l’ensemble de la ville de Ouagadougou et sa périphérie. Une population estimée 2,5 millions d’habitants.
Karim GADIAGA


 

Des accords conclus récemment

D’un montant cumulé de vingt milliards de F CFA, les accords de prêt sont les suivants :
– accord de prêt n°2UV-0146 et accord d’Istisna’a n°2UV-0147, conclus le 14 janvier 2015 à Rabat au Royaume du Maroc entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (Bid) ;
– accord de prêt n°1630 P, conclu le 06 février 2015 à Vienne en Autriche entre le Burkina Faso et le Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofib) ;
– accord de prêt S/N, conclu le 19 février 2015 à Khartoum au Soudan entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea).
Source : Gouvernement.

Commentaires

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page