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Ebola: MSF dénonce une «coalition mondiale de l’inaction»

C’est un réquisitoire sans précédent qu’a dressé Médecins sans frontières (MSF), le 2 septembre dernier, contre l’inaction de la communauté internationale face à la progression fulgurante de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Le monde est en train de «perdre la bataille» pour contenir «la pire épidémie d’Ebola de l’histoire», a déploré la présidente internationale de l’Ong, Joanne Liu, lors d’un discours aux Nations unies, à New York. Le Dr Joanne Liu a ainsi exhorté la communauté internationale à financer davantage de lits afin de mettre en place un réseau d’hôpitaux de campagne, à envoyer du personnel médical qualifié et à déployer des laboratoires volants en Guinée, Sierra Leone et au Liberia. Le virus a fait plus de 1.550 morts sur 3.069 cas recensés au 26 août dernier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont 694 au Liberia, 430 en Guinée et 422 en Sierra Leone. Au rythme actuel de la contagion, il faudra six à neuf mois et au moins 490 millions de dollars (373 millions d’euros) pour parvenir à maîtriser l’épidémie, qui risque de toucher 20.000 personnes, selon l’OMS. Le 2 septembre, des chercheurs japonais ont annoncé avoir développé une nouvelle méthode, plus efficace, plus rapide et moins onéreuse, pour détecter la présence du virus Ebola. (source : Le Monde)

La note «Aaa» de la Bad confirmée Le 29 août dernier, Moody’s a confirmé la note d’émetteur à long terme, ainsi que celle des dettes de longue maturité non garanties de la Bad à «Aaa». Moody’s a expliqué dans un communiqué que ces notes reflètent la forte capitalisation de la banque, un niveau de liquidité très élevé, ainsi qu’un soutien fort des actionnaires. Les capitaux propres utilisables de la Bad, qui représentent les capitaux libérés et les réserves de l’institution ont, en effet, atteint 7,645 milliards de Droits de tirage spéciaux (Dts) (8,82 milliards d’euros) en 2013, contre 7,461 milliards en 2012. Le principal défi auquel la Bad fait face est le risque de détérioration de la qualité de ces actifs en raison de l’environnement économique et financier difficile dans lequel l’institution opère. En effet, sur les 53 pays africains dans lesquels la Bad peut opérer et les 16 gouvernements actuellement éligibles aux prêts souverains, seuls quatre, Botswana (A2 stable), Maurice (Baa1 stable), Namibie (Baa3 stable) et Afrique du Sud (Baa1 négatif), ont obtenu le statut «Investment grade» attribué par Moody’s. Sur un autre plan, la situation politique très volatile en Afrique du Nord, où la Bad concentre 46% de son portefeuille de crédits décaissés, risque d’augmenter le taux de prêts improductifs de l’institution, qui s’élève actuellement à 2,9%. (Source : AGENCE ECOFIN FINANCE)

Coopération Afrique/Brics: Des échanges de 500 milliards de dollars pour 2015 Ces dernières années, les échanges commerciaux entre les pays membres du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont augmenté, mieux que ceux entre le continent noir et les autres régions du monde. Selon le Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun, A.R. Ghanashyam, ces échanges ont doublé entre 2007 et 2012 pour se situer à 340 milliards de dollars. Pour 2015, il est attendu pas moins de 500 milliards de dollars. «Le succès des Brics dans la promotion de la croissance économique inclusive, la création des emplois et la structuration du secteur de la transformation locale des produits, afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités, ont apporté beaucoup d’enseignements aux pays africains», indique-t-il pour justifier cet intérêt croissant des Africains pour les Brics en matière de coopération économique. Nul doute que ces échanges connaitront un dynamisme plus accru, avec l’entrée en activité prochaine des institutions financières récemment créées par ce groupe constitué de pays émergents.

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