
• L’APEBF-B organise, avec le concours du CMN, les 24 et 25 avril 2025, les 2e Journées nationales de la monétique
• Une occasion pour encourager l’utilisation des cartes bancaires magnétiques
• Les acteurs du secteur de la monétique se feront connaitre du grand public
L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina organise les 24 et 25 avril 2025, à Ouagadougou, avec le concours du Comité monétique national, la deuxième édition des Journées nationales de la monétique.
« L’avenir de la monétique dans un environnement digitalisé : enjeux et impacts », c’est sous ce thème que se tiendra l’activité au pavillon Kilimandjaro du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Pour le président du Comité monétique national, Ismaël Omar Bokoum, le thème souligne l’importance de la transformation digitale dans l›inclusion financière, parce que, selon lui, la digitalisation constitue un atout majeur pour l’interopérabilité des services financiers et de l’inclusion financière. La monétique se définit comme l’ensemble des moyens informatiques et électroniques utilisés dans les transactions bancaires. Ces moyens sont, notamment, les distributeurs automatiques de billets, les guichets bancaires électroniques, les terminaux de points de vente, les systèmes de banque à domicile, les mobiles money, etc. Ils jouent un rôle important dans le système financier, selon Oumar Ki, représentant du président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina. « Ils contribuent à la stabilisation des transactions à travers l’usage du secteur automatique des billets, des terminaux, des paiements électroniques et des paiements en ligne», a-t-il indiqué.

La monétique présente d’énormes avantages pour les populations et l’économie. Elle offre des possibilités de paiement par carte bancaire plus rapides et plus simples que les paiements en espèces. Elle garantit, selon les initiateurs des journées, des paiements plus sécurisés que ceux effectués à l’aide de la monnaie fiduciaire, car ils réduisent le risque de vol et de fraude.
Des journées pour promouvoir la monétique au Burkina Faso
Les Journées nationales de la monétique sont à leur deuxième édition. Organisées par l’APBEF-B, avec le concours du Comité monétique national, elles visent à inscrire la monétique dans le quotidien des Burkinabè. « L’objectif principal de ces journées est de renforcer la sensibilisation de la population sur les avantages et les opportunités offertes par le paiement par carte et de stimuler l’acceptation de ces cartes par les marchands. Il s’agit également de renforcer la confiance des clients des banques vis-à-vis des nouvelles technologies, par l’adoption du numérique dans les paiements au sein de notre système monétaire », a relevé Yves Zoungrana, représentant-pays de GIM-UEMOA au Burkina Faso. En effet, a ajouté le premier responsable de GIM-UEMOA, la digitalisation des services financiers facilite l›interopérabilité des différents systèmes de paiement, permettant ainsi une plus grande accessibilité aux services financiers par tous les segments de la population, y compris les populations les plus vulnérables.
Pendant deux jours, les acteurs des banques, des finances, des paiements mobiles et les populations participant aux journées auront droit à des conférences et ateliers. Une exposition, une soirée gala, des activités de sensibilisation sur l’importance de la monétique et le lancement du concours de conception d’une plateforme mutualisée et la remise de prix vont également meubler le programme des 2e Journées nationales de la monétique.
Issa SAWADOGO (Collaborateur)
Encadré
Les 2e Journées nationales de la monétique vont se dérouler sous le patronage du président du Conseil national du patronat, Idrissa Nassa, la présidence de Minayegnan Coulibaly, DG du Groupement interbancaire monétique de l’UEMOA, et les parrainages du ministre de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, et de la ministre de la Transition digitale, Aminata Zerbo/Sabané. L’objectif est de promouvoir la monétique qui est jusqu’à présent peu utilisée. Cela commande d’améliorer le taux de bancarisation qui est de 22% au Burkina, a souligné le Directeur exécutif de l’APBEF-B.