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SIBA: afin de démystifier la bourse….

• Création d’un espace d’apprentissage et d’échange

• Pour tout savoir sur la bourse et les marchés financiers

• Et mettre en lumière les opportunités au Burkina Faso et dans l’espace UEOMA

Boukaré Bancé, Commissaire
général du SIBA.(Ph: Yvan SAMA)

«L’idée du Salon international de la bourse africaine (SIBA) est née d’un constat simple, mais préoccupant. Le marché financier reste largement méconnu du grand public, des entreprises et des jeunes entrepreneurs de notre sous-région. Pourtant, il constitue un relais puissant pour mobiliser des ressources, financer la croissance et stimuler le développement économique ». A travers ces propos du Commissaire général du SIBA, Boukaré Bancé, on comprend l’organisation d’une telle rencontre. C’est donc pour démystifier la bourse et le marché financier, afin d’obtenir un espace d’apprentissage et d’échange, de mettre en lumière les opportunités d’investissement au Burkina Faso et dans l’espace UEOMA, que se sont retrouvés les 04 et 05 avril à Ouagadougou, les organisateurs, les partenaires et tous ceux qui croient à la bourse pour la première édition du SIBA. Les marchés financiers offrent un accès privilégié aux opportunités d’investissement. Grâce à eux, chacun peut acquérir des actifs financiers – actions, obligations, sukuks – dans un cadre structuré et sécurisé. C’est une véritable porte ouverte vers la croissance du capital et l’accumulation de richesse. Ces marchés permettent également de diversifier les investissements et donc de réduire les risques. En répartissant son capital sur différents types d’actifs et différents émetteurs, un investisseur peut mieux se prémunir contre les aléas économiques.

C’est donc pour démystifier la bourse et le marché financier que se sont retrouvés les 04 et 05 avril à Ouagadougou, les organisateurs, les partenaires et tous ceux qui croient à la bourse pour la première édition du SIBA.

Ce Salon s’est présenté comme une occasion unique de réunir les acteurs économiques de tous les continents autour des thématiques cruciales pour l’avenir des marchés financiers. Le financement des PME, l’éducation boursière, la création d’opportunités, d’investissements et le développement des métiers de la finance du marché sont, entre autres, les thèmes abordés lors des panels. En plus des panels d’experts pour décrypter la bourse, il y a eu une présentation des opportunités d’investissement au Burkina Faso ; un atelier pratique pour maîtriser la BRVM, du networking pour booster les différents réseaux des participants et un espace d’exposition. « La bourse n’est pas réservée qu›aux grands multinationales, les PME, les start-ups, les industriels locaux, les états et les collectivités territoriales peuvent y lever des fonds pour financer leurs ambitions, leurs projets et leurs expansions. Il est temps de réaliser l’inspiration et de faire du marché financier un outil au service de tous les acteurs économiques africains », a précisé Boukaré Bancé. « Avec le temps, l’argent perd de sa valeur, mais en investissant judicieusement sur les marchés financiers, il est possible de conserver et même d’accroître son pouvoir d’achat. C’est un levier incontournable pour préparer sa retraite ou financer des projets de vie », a renchéri Lydie Bonkian/Kambou, représentante du président du Conseil national du patronat burkinabè, Idrissa Nassa, parrain du SIBA.
Pour les autorités du pays, l’organisation du SIBA au Burkina Faso est un témoignage de leur engagement en faveur de la transformation du continent et de leur vision ambitieuse pour le développement des marchés financiers africains. C’est pourquoi, le ministre en charge de l’économie a accepté d’être le patron de la rencontre, afin de témoigner de l’impérieuse nécessité de bâtir une Afrique plus forte, plus inclusive et surtout plus résiliente.
Le SIBA représente plus qu’un simple évènement économique. « Ces sujets que nous abordons avec sérieux et détermination aujourd’hui sont essentiels pour l’avenir de nos économies et de nos populations. L’Afrique se trouve dans un cadre historique. Nous avons la chance, en ce moment précis, de pouvoir transformer nos défis en opportunités », a indiqué son représentant, Saidou Diallo.
Pour les organisateurs, le SIBA ne s’arrête pas aujourd’hui. Ce n’est que le début d’un mouvement visant à révolutionner l’accès à la finance de marché et à l’investissement en Afrique.
Martin SAMA

Encadré

«La bourse reste trop souvent perçue comme un domaine réservé à une élite. En effet, pour une population de 23 millions d’habitants, on compte moins de 20 000 comptes-titres au Faso. Il apparait donc opportun de développer tous les leviers permettant de recourir à la bourse. Celle-ci doit donc être plus accessible à nos entrepreneurs, à nos PME et surtout à notre jeunesse, qui incarne l’avenir de notre continent », a déclaré le président du CNPB, parrain du SIBA.

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