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Translog/Africa: la 5e édition prévue en 2026

• Plus de 500 participants

• 17 pays venus d’Afrique et du monde

• Des recommandations pour booster les transports

Le Directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Dr Kassoum Traoré, remettant une attestation de participation à un participant. (Ph. Yvan Sama)

La 5e édition de Translog/Africa aura lieu en 2026. Mais en attendant cette date, la 4e édition a refermé ses portes le 29 février 2024, à Ouagadougou, avec des motions et surtout des recommandations pertinentes (voir encadré). Pendant 72 heures de conclave, les transporteurs et les chargeurs des 17 pays invités à la 4e édition du Symposium international Transolg/Africa ont souhaité une logistique plus fluide, plus rapide et plus rentable.

Les participants, venus de 17 pays d’Afrique et du monde, ont fait des recommandations pertinentes pour un secteur des transports économique. (Ph. Yvan Sama)

Mieux, ils veulent profiter de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), un marché plus vaste et plus intégré, avec un potentiel d’environ 1,2 milliard de personnes, offrant des débouchés commerciaux considérables pour les chargeurs africains. A la clôture, les 500 participants ont salué la tenue de ladite rencontre et souhaité sa régularité pour solutionner les difficultés des transporteurs et chargeurs.

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a félicité les experts et participants pour leur assiduité aux travaux et pour la qualité des contributions et des échanges au cours des panels. Il n’a pas manqué de saluer la qualité des communications des experts et spécialistes des transports et de la logistique. Sur les recommandations faites, le ministre a mentionné qu’elles constituaient des signes encourageants de l’engagement commun à briser les frontières artificielles qui entravent le développement des économies.

Le Directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Dr Kassoum Traoré, remettant une attestation de participation à un participant. (Ph. Yvan Sama)

Aussi, a-t-il dit, elles permettraient au gouvernement burkinabè de recentrer et réajuster les stratégies et plans d’actions, en vue d’un partenariat gagnant-gagnant pour un transport fiable, sécurisé et pour une bonne compréhension et une meilleure appropriation de la Zlecaf. Il a ajouté que les perspectives et suggestions issues de ce symposium seraient essentielles pour orienter les actions futures et maximiser les bénéfices de la Zlecaf pour tous les acteurs des transports et de la logistique.

Il a pris l’engagement que les recommandations ne dormiront pas dans les tiroirs. Le ministre a souligné que les échanges issus des communications avaient permis d’avoir une meilleure maîtrise des enjeux et défis liés à la sécurisation des opérations de transport, d’approfondir les connaissances sur l’importance de la conteneurisation dans la fluidité des opérations logistiques, de mutualiser les efforts dans l’application de la réglementation et des procédures douanières en prenant en compte les évolutions liées à la mise en œuvre de la Zlecaf.

RD

Encadré

Les 9 recommandations de la 4e édition du Translog/Africa

– Mener des investigations pour répertorier les différents textes appliqués sur les marchandises en transit dans les pays côtiers et identifier des actions auprès des autorités compétentes desdits pays, en vue de mettre fin à la perception des taxes indues ;

– Engager des actions en direction des compagnies maritimes et des autorités compétentes de la sous-région, afin que soient considérés uniquement les jours ouvrables dans les décomptes des délais de franchise ;

– Le respect des textes relatifs au transport international, notamment, ceux relatifs à l’institution du desk pour toutes cargaisons, la règlementation sur les gabarits et la charge à l’essuie et la souscription des polices d’assurance ;

– Engager des réformes visant à améliorer les coûts, les délais des passages portuaires, les opérations de pré et post acheminements terrestres et le temps de transfert des conteneurs des quais aux plateformes d’enlèvement ;

– S’investir dans la formation des acteurs de la chaîne de transport et la sensibilisation sur les innovations douanières dans le cadre de la Zlecaf, à terme, envisager un certificat de formation de la Zlecaf ;

– Redynamiser et animer les observatoires des transports, en vue de mettre à la disposition des acteurs de la chaîne des transports, les informations relatives au transport et au commerce international ;

– Développer les pipelines pour le transport des hydrocarbures ;

– Une volonté politique à mobiliser les ressources nécessaires à la promotion du transport ferroviaire en Afrique ;

– La création d’unités de production de conteneurs en Afrique.

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