• Poursuite de la baisse du niveau général des prix à la consommation
C’est ce qu’annonce l’INSD dans sa dernière publication de l’Indice des prix à la consommation. Cette publication concerne les prix du mois de décembre 2022, qui ont baissé de 2% par rapport à novembre de la même année.
Le recul des prix en décembre 2022 par rapport à novembre 2022 est consécutif à la baisse des prix des produits de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », en dépit du renchérissement des produits des fonctions telles que « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants », « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » et «restaurants et hôtels».
La chute des prix des céréales non transformées, de la viande, des légumes frais en feuilles ou racines, des tubercules et plantains a influencé la baisse des prix de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », malgré la montée des prix de certains produits tels que les poissons frais, les agrumes.
• Taxes : l’impôt sur les sociétés en tête
Entre 2019 et 2022, le montant total de l’IS recouvré au Burkina Faso a quasiment doublé. Il est passé de plus de 249 milliards en 2019 à 429 milliards FCFA en 2022, selon les données de la Direction générale des Impôts. Une performance qui s’explique, d’une part, par le fait que le taux de recouvrement s’améliore progressivement et, d’autre part, les entreprises se porteraient globalement mieux et sont rentables, l’IS étant appliqué sur les bénéfices de ces dernières. Entre les deux années comparées, on note une baisse du montant recouvré en 2020. L’explication plausible qu’on peut donner est le coup d’arrêt de l’économie dû à la pandémie à Coronavirus.
Un autre impôt a lui aussi renfloué les caisses de l’Etat. De 2019 à 2021, la TVA a pris une tendance haussière avec cependant une baisse en 2022. Le montant recouvré de TVA était respectivement de 269,5 milliards FCFA (2019), de 272,3 milliards (2020) et de 304,8 milliards (2021). En 2022, la TVA a rapporté moins à l’Etat, soient 273 milliards FCFA.
• Burkina : l’OIM veut rendre autonome la femme
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) va mettre en œuvre un projet pour promouvoir la paix et le vivre ensemble au Burkina Faso, à travers une autonomisation des femmes. Dénommé « Projet de renforcement de l’autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel du Burkina Faso », il a été officiellement lancé ce 24 janvier 2023, à Ouagadougou. La coopération suédoise au Burkina soutient financièrement le projet.
D’une durée de 30 mois, le projet poursuit trois objectifs essentiels, à savoir, le renforcement de capacités des autorités locales, le renforcement des capacités des femmes pour une consolidation de la paix et de la cohésion sociale, et une autonomisation économique des femmes, afin de renforcer leur résilience en situation de conflit.
A terme, l’OIM et ses partenaires ambitionnent de toucher 4.860 bénéficiaires directs (4.620 femmes, dont 30% de femmes des communautés hôtes, 40% de jeunes filles, 80 membres des autorités locales, 160 leaders communautaires et traditionnels) et 210.000 bénéficiaires indirects (PDI et populations hôtes).
• Souveraineté alimentaire du continent : la BAD met 10 milliards de dollars sur la table
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 25 janvier, à Dakar, lors du Sommet réunissant des chefs d’Etat et de gouvernement, qu’elle mettait sur la table, 10 milliards de dollars dans le financement du développement agricole et la souveraineté alimentaire du continent africain.
Ce financement va s’articuler autour d’un appui direct dans la livraison d’intrants agricoles et de produits alimentaires.
Pour Akinwumi Adesina, le Sommet de Dakar doit consacrer « un nouveau départ vers une nouvelle destination ». Il a rappelé que 65% des terres arables du monde étaient en Afrique.