• De l’argent frais pour Agroserv
La société burkinabè, fournisseur de produits à base de maïs, vient de recevoir une enveloppe de 12,2 millions d’euros. L’objectif des partenaires qui l’ont appuyée, c’est de soutenir Agroserv dans son projet d’usine. En effet, grâce à ce nouvel investissement, Agroserv a construit une nouvelle usine d’agro-transformation à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle a pour objectif d’augmenter sa capacité de traitement à plus de 160 tonnes par jour et de se diversifier dans des produits à plus forte valeur ajoutée, notamment, la farine à haute teneur énergétique, la farine de maïs précuite et les protéines de soja, qui seront vendus aux ménages, au gouvernement pour les cantines scolaires et au Programme alimentaire mondial.
Oikocredit et I&P ont accepté d’investir conjointement 6,2 millions d’euros dans les fonds propres d’Agroserv, tandis que les partenaires financiers BIO et EDFI AgriFi prêteront 6 millions d’euros supplémentaires à la société.
Fondée en 2008 par Siaka Sanon, Agroserv transforme et livre des produits de bonne qualité à base de maïs aux entreprises et aux ménages du Burkina Faso, en s’approvisionnant auprès de plus de 6.000 petits exploitants agricoles et en leur fournissant une assistance technique.
• Trafic d’êtres humains : des migrants burkinabè concernés
Une opération INTERPOL visant le trafic d’êtres humains et de migrants dans toute l’Amérique latine et les Caraïbes a permis de secourir des victimes, de détecter des migrants et d’arrêter des auteurs présumés dans 32 pays. 4e de la série «Turquesa» d’INTERPOL, cette opération de cinq jours (28 novembre – 2 décembre) a vu des enquêteurs latino-américains utiliser les capacités d’INTERPOL pour travailler avec les services de police de tous les continents, afin de trouver des pistes d’enquête et de démanteler les groupes criminels mondiaux à l’origine du trafic de personnes et de migrants.
En attendant les résultats de cette enquête, les rapports préliminaires font état de l’arrestation de 268 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic de migrants, la traite des êtres humains ou des crimes connexes tels que la fraude documentaire et les infractions sexuelles. Au total, 9.015 migrants irréguliers ont été détectés, et 128 femmes et deux hommes ont été sauvés de la traite des êtres humains. Dans de nombreux cas, des hommes, des femmes et des enfants originaires de toutes les régions du monde ont été interceptés en Amérique centrale, alors qu’ils se rendaient en Amérique du Nord. Au Mexique, 2.400 migrants originaires des Amériques (Venezuela, Cuba), d’Afrique (Angola, Burkina Faso, Guinée et Éthiopie) et d’Asie (Bangladesh et Népal) ont été détectés.
• Le nombre de journalistes emprisonnés a atteint un nouveau record mondial
Le nombre de journalistes emprisonnés dans le monde a atteint un nouveau record en 2022. Selon le recensement annuel des journalistes emprisonnés, effectué par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), 363 reporters étaient privés de liberté au 1er décembre 2022. Un nouveau record mondial qui dépasse de 20 % le record de l’année dernière. Selon le document, publié le 14 décembre 2022, les cinq pays ayant emprisonné le plus de journalistes cette année sont respectivement l’Iran, la Chine, le Myanmar, la Turquie et la Biélorussie.
En Afrique, l’Érythrée reste le pays où l’on emprisonne le plus de journalistes, et se classe au neuvième rang mondial.
Le Cameroun figure dans le recensement des journalistes emprisonnés tous les ans, depuis 2014. C’est le deuxième pays qui emprisonne le plus de journalistes dans la région.
• Sociétés d’Etat : 60% des dividendes à reverser au Trésor
Dans le cadre du projet de loi des finances, gestion 2023 soumis à l’assemblée législative de transition (ALT) , l’article 12 prévoit que : « Les sociétés d’Etat, après déduction des réserves réglementaires, sont tenues de reverser au Trésor public, au titre des dividendes à l’Etat, 60% de leurs résultats nets à affecter.
Les modalités de paiement au Trésor public sont les suivantes :
– 25% des dividendes dus, aussitôt après la tenue de la session du conseil d’administration sur les états financiers et au plus tard à la fin du mois de juin de l’année en cours ;
– le reliquat au plus tard le 30 septembre de l’année en cours. » cette disposition est à respecter sous de pénalité de 20% du montant par contrevenant.o