• Secteur minier : hausse des recettes budgétaires en 2020
En 2020, la production d’or du Burkina a été estimée à 60 tonnes, contre 50 tonnes en 2019. Il se dégage une hausse de 20%. Cette hausse de la production s’est ressentie sur les recettes d’exportation qui ont atteint 2.000 milliards FCFA en 2020, contre 1.896 milliards FCFA en 2019. Les exportations du secteur minier ont représenté 71% des recettes d’exportations totales du pays en 2020, contre 70,1% en 2019. En termes de retombées budgétaires, le secteur a rapporté 320 milliards FCFA au budget national en 2020 (15% du budget national), contre 276 milliards FCFA en 2019. Ces informations ont été communiquées par Idani Oumarou, ex-ministre des Mines et des Carrières, au cours de la cérémonie de passation avec le nouveau ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, le 15 janvier 2021.
• Test Covid-19 : réaménagement des horaires sur les sites
La Direction régionale de la Santé du Centre a pris de nouvelles mesures en vue de « l’amélioration de l’accès au service de dépistage au test de la Covid-19 par les populations » A cet effet, de nouveaux horaires ont été arrêtés. Désormais, les tests se font tous les jours de 7h 30 à 17h30 dans les centres de dépistage suivants : CMU du secteur 52 et du secteur 15, le centre médical de Pogbi et de Saaba ainsi qu’au CSPS de Dassasgho. Par contre, sur le site de l’aérogare pèlerin, celui du CMA de Pissy et de Kossodo, les dépistages se feront en continu 24h/24
• Burkina/Banque mondiale: le financement du projet d’urgence du développement territorial acquis
Le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, au nom du gouvernement, a signé le 21 janvier dernier, avec la Représentante-résidente de la Banque mondiale, trois accords de financement d’un montant total de 253 milliards de francs CFA. Ces ressources, selon le ministre Lassané Kaboré, serviront au financement du projet d’urgence de développement territorial et de résilience, et à un appui budgétaire pour la mise en œuvre des politiques de développement portant sur la réponse à la crise Covid-19 et pour le financement du projet de renforcement des services de santé.
Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience( PUDTR) est un projet structurant et innovant qui vise à améliorer l’accès inclusif des communautés et des personnes déplacées des zones ciblées aux infrastructures et aux services sociaux essentiels. D’un coût global de 192,5 milliards de francs CFA, le projet d’urgence de développement territorial et de résilience interviendra dans 10 Communes de la région de la Boucle du Mouhoun, 5 Communes de la région de l’Est et dans la région du Centre-Est pour la prise en charge des investissements résiduels du Projet pôle de croissance de Bagré, à travers le bitumage de 50km de route.
• Bourse: les chiffres 2020 de la BRVM
La BRVM a présenté son bilan pour l’année 2020. Il est marqué par la baisse des indices (BRVM 10) et composite. Mais cette baisse contraste avec des chiffres en hausse. En 2020, c’est 246 milliards FCFA de valeur de transactions, contre 136 milliards FCFA en 2019, soit une progression de 80 % ; (ii) 46 sociétés cotées, pour une capitalisation boursière de 4.367 milliards FCFA ; 80 lignes obligataires pour une capitalisation de 6 051 milliards FCFA ; 3 Sukuk cotés ; 328 096 titres échangés en moyenne journalière ; 980,24 millions FCFA transigés en moyenne journalière.
• Trading : des responsables de Globumi et de Barka Finances déposés à la MACO
Le juge en charge du dossier des traders victimes de non-paiement de leurs intérêts et de leur capital investis auprès des sociétés de trading a frappé fort la semaine dernière. Alors que le dossier des remboursements promis par les sociétés traîne, le juge vient de faire arrêter et de déférer trois responsables de sociétés de trading. Il s’agit, selon nos informations, d’Hippolyte Sombié et de Soloman Diallo, respectivement DG et DGA de Globumi, et d’Ousmane Zoingré de Barka Finances. Ces personnes font l’objet d’un contrôle judiciaire dans le cadre des plaintes des investisseurs et devraient se pointer périodiquement chez le juge. Que s’est-il passé ? Première explication, les prévenus ne se sont pas présentés. La deuxième explication relève de l’appréciation du juge en fonction de l’évolution du dossier. En rappel, ces dirigeants avaient été laissés en liberté après audition, dans le souci de leur permettre de tenir leurs engagements de rembourser leurs clients.o