• Air Burkina : Début des vols vers Libreville le 25 novembre 2020
Annoncée en novembre 2019, la desserte de Libreville par Air Burkina avait été retardée à la suite de Covid-19. La compagnie nationale vient d’informer que le « début des vols commerciaux vers Libreville c’est à partir du mercredi 25 novembre 2020 ». Ce vol s’effectuera via Cotonou. Libreville devient la 9e destination de Air Burkina qui desserte actuellement Bobo-Dioulasso, Lomé, Cotonou, Abidjan, Dakar, Bamako, Niamey et Accra. En rappel, Libreville n’est pas une nouvelle destination pour Air Burkina. Elle y posait ses avions au moment où elle se déployait en Afrique centrale (Libreville, Douala, Pointe Noire).
Dans ses perspectives, la compagnie compte desservir Abuja via Accra, depuis son hub Ouagadougou.
• 550 millions FCFA pour la filière anacarde
Le Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) se sont associés. Objectif, renforcer les capacités productives des entreprises de la filière cajou au Burkina Faso. Le protocole d’accord a été signé le 13 novembre 2020 et l’initiative court pour une période de deux ans. Elle vise à accroître la compétitivité des PME présentes, notamment, dans la transformation et la commercialisation de la chaîne de valeur anacarde. Les régions couvertes seront les Cascades, les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest, précise l’AFP-PME.
Selon les statistiques du ministère du Commerce, la production de noix de cajou a atteint 95.000 tonnes en 2019, dont près de 10% sont transformées en amandes.
• Une conférence virtuelle pour discuter sur les obligations, prêts et Sukuk
Du 24 au 25 novembre 2020 va se dérouler une conférence virtuelle, l’un des plus grands évènements sur la dette panafricaine. 700 hauts fonctionnaires, régulateurs, investisseurs, banquiers et entreprises de la communauté des marchés de capitaux africains et plus de 80 conférenciers experts pourront ainsi discuter des perspectives du marché africain.
L’Agence UMOA-Titres a décidé, dans le cadre de sa stratégie de promotion et de développement du marché, d’élargir la base d’investisseurs du marché des titres d’État, en participant à Bonds, Loans & Sukuk Africa 2020. Cette opportunité offrira une forte exposition internationale à l’AUT et à la zone UEMOA. Occasion de consolider son positionnement et d’accroître l’intérêt des investisseurs internationaux pour la zone UEMOA.
• Sénégal : Coris Bank International aux côtés de West Africa Energie
En septembre 2020, la Senelec et West African Energy (WAE) ont signé un contrat pour la construction d’une centrale électrique après 9 mois de négociations. Le Sénégal va abriter l’une des plus grosses centrales. électriques dans la sous-région, avec une puissance attendue de 300 MW. Son financement va mobiliser 350 millions de dollars, soit environ 230 milliards de francs CFA. Ce sont des opérateurs économiques sénégalais qui ont lancé le projet de la centrale de WAE. Il s’agit de M. Abdoulaye Dia de SENICO, Arona Dia de Sahel Invest, Khadim Ba de Locafrique et le président du Conseil d’administration, Moustapha Ndiaye. Ces actionnaires ont mobilisé 27 milliards FCFA. Leur partenaire financier, Coris Bank International, a mobilisé 200 milliards FCFA.
• Banques : la BCEAO injecte plus de 3.500 milliards FCFA de liquidité
3572,1010 milliards FCFA. C’est le montant total injecté par la BCEAO dans les banques de la sous-région, le 16 novembre 2020. Le taux d’intérêt lié à l’opération reste fixe (2%), tandis que l’échéance est de 7 jours ou une semaine. Au total, 89 banques commerciales, ayant participé à cet appel d’offres d’injection de liquidité, ont été refinancées en fonction de leurs besoins.
Les banques du Burkina Faso ont exprimé un besoin de 443,013 milliards FCFA pour cette opération et c’est ce montant qui a été retenu. Comparativement, la Côte d’Ivoire, elle, a retenu un montant de 1.174, 731 milliards FCFA. Ces injections sont destinées non seulement à guider le taux d’intérêt, mais aussi à permettre à la BCEAO de se substituer au marché interbancaire étroit et fortement segmenté pour aider les banques les plus fragiles à obtenir des liquidités qu’elles n’arrivent pas à trouver sur ce marché.o