Editorial

Elections

Le 25 août 2020, le Parlement a procédé à la relecture du Code électoral avec pour objectif de l’adapter à la situation sécuritaire du pays. Une relecture qui s’est faite de façon « consensuelle ».

La majorité et une bonne partie de l’opposition l’ont adoubé. Juste quelques voix dissonantes. Quelques OSC ont bien tenté de les dissuader, en vain. Leurs arguments : une partie du territoire est hors de contrôle, des Burkinabè ne pourront pas exercer leur droit de vote et mieux, certains candidats n’ont plus de fief électoral faute de militants déplacés.  Ceux qui tiennent à cette élection prétendent vouloir éviter au pays un vide juridique corsé par l’insécurité. En  usant de « cas de force majeure » et de raccourcissement de délais pour les différentes procédures, le législateur a donné son onction pour cette modification à minima aux politiques qui nourrissent tant d’espoirs dans ce double scrutin du 22 novembre.

Il faut seulement espérer que la situation ne se dégrade pas sur le terrain avant et pendant le vote. Pour être en phase avec cette modification à minima, le gouvernement et les politiques doivent tout mettre en œuvre afin que les élections se passent avec le moins de grabuges possibles. Dans le cas contraire, ils seront les seuls responsables de leurs turpitudes.o

Abdoulaye TAO

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