• La loi de finances: la taxe sur les télécoms et la masse salariale divisent
L’examen et l’adoption de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat/exercice 2019, qui devait avoir lieu à l’Assemblée nationale du 23 au 27 novembre 2018, a été reportée. En attendant une nouvelle programmation, des informations qui nous parviennent de la Commission finances et budget (COMFIB) de l’Assemblée nationale font état de chaudes discussions autour de 2 points : l’augmentation de la taxe sur les télécoms et la maitrise de la masse salariale. Sur l’augmentation de la taxe sur les télécoms, le gouvernement avait proposé, dans le projet de loi de finances 2019 soumis à l’Assemblée nationale, que le taux perception de cette taxe qui est de 5% passe à 7% sur le chiffre d’affaires. En rappel, la taxe de 5% sur le chiffre d’affaires a été instituée par la loi de finances 2014. Le gouvernement, qui comptait, à travers cette hausse, financer la lutte contre le terrorisme et le fonctionnement des régies de recettes, semble vouloir faire marche arrière face à la pression des opérateurs de téléphonie. Du côté de la COMFIB, on n’entend pas cela de cette oreille. Pas donc question de maintenir cette taxe à 5%.
Les membres de ladite commission estiment que la hausse à 7% proposée reste même faible. Ils proposent de la fixer à 10% du chiffre d’affaires. A propos de la maitrise de la masse salariale, elle fait suite à hausse vertigineuse des dépenses de personnel dans les 3 derniers budgets. Les propositions dans la loi de finances 2019 vont dans le sens de contenir cette masse salariale dans des proportions raisonnables. Toutefois, en 2019, les prévisions tiennent compte de l’adoption de la loi portant statut général de la Fonction publique qui prévoit des augmentations de certains salaires et de la réglementation des systèmes de motivations de certains agents. Des dispositions qui ne sont pas du goût de certains agents publics. Le projet de loi de finances 2019 prévoit également d’instaurer une taxe d’importation sur les véhicules d’occasion communément appelés «Au revoir la France».
• Presse écrite burkinabè: «L’Actualité» également en ligne
Dans une de nos précédentes éditions, nous annoncions le passage du journal «L’Actualité» de notre confrère Augustin Kaboré en ligne. La direction du journal a précisé plus tard que le journal papier est maintenu malgré les difficultés actuelles que vit la presse papier au Burkina.
• Le Burkina et le FIDA lancent le PAPFA
Le Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) a été présenté le 23 novembre, à Ouagadougou. Il vise à booster la productivité rurale et les revenus des petits exploitants, et contribuera à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins. Le coût total de ce nouveau projet s’élève à 71,7 millions d’USD, y compris un prêt de 19 millions d’USD et un don de 19 millions d’USD au titre du cadre pour la soutenabilité de la dette octroyée par le FIDA. Le PAPFA sera cofinancé par le fonds de l’OPEP pour le développement international (20 millions d’USD), le gouvernement burkinabè (6,4 millions d’USD) et les bénéficiaires eux-mêmes (7,3 millions d’USD).
• Pétrole: découverte d’un nouveau bassin au Niger
Le gouvernement nigérien a confirmé la découverte d’un bassin pétrolier au nord du pays par le géant algérien Sonatrach. Ce bassin se trouve à Kafra, une région du nord du pays, frontalière avec l’Algérie, confirme le gouvernement dans un communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres du 15 novembre 2018.
Selon la note ministérielle, le forage a été réalisé entre décembre 2017 et février 2018, trois mois de recherches donc, pour aboutir à cette découverte. D’ores et déjà, la Sonatrach et le gouvernement nigérien se sont entendus pour le lancement de l’exploitation d’ici fin 2018. Avec la mise en service de ce puits, le Niger espère majorer sa production pétrolière de 90.000 barils par jour pour atteindre les 110.000 barils par jour.