Editorial

Croissance

Le rapport Africa Pulse a été présenté officiellement le 11 avril dernier. Il fait l’état des lieux de l’économie africaine et donne quelques indications sur les efforts à faire par les gouvernants du continent pour tenter de relever la tête en termes de croissance. Car, selon les auteurs du rapport, l’embellie de la période 2003-2008 est définitivement tombée. De 6 à 7%, le continent stagne désormais à 3%. Pas suffisant pour lutter contre la pauvreté et certains pays doivent faire encore plus d’efforts pour ne pas dégringoler ou, à défaut, se maintenir.
C’est le cas du Burkina qui fait face, depuis quelques années, à des pertes de recettes liées à la baisse des cours du coton et de l’or.
Certes, la baisse du cours du pétrole a été répercutée sur les prix à la pompe pour détendre la pression sociale, mais cela a impacté les recettes publiques en termes de manque à gagner au niveau des impôts et taxes.
Le rapport préconise de diversifier les sources de croissance. Il donne des indications sur le potentiel de l’agriculture, avec les questions sous-jacentes de rendement, productivité, transformation et de mise sur le marché des produits, et préconise des efforts à faire sur la chaine de valeur.
Cela ressemble à du déjà entendu, mais la pertinence des actions préconisées reste intacte. Cela veut dire que, depuis des années, le potentiel de l’agriculture reste toujours en jachère, surtout au Burkina.
Les pôles de croissance initiés par la SCADD ont du mal à se mettre en route et à générer les résultats attendus. Roch va-t-il accélérer le processus?

Par Abdoulaye TAO

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