Une équipe de la Banque mondiale dirigée par la représentante résidente au Burkina, Mercy Tembon, a rendu une visite de courtoisie à Cotecna Inspection SA-Burkina, le 15 janvier 2015. Objectif, s’imprégner du fonctionnement de cette institution d’inspection des marchandises importées au Burkina Faso, afin de dégager une stratégie commune pour mieux accompagner l’Etat burkinabè dans son développement.
Cette sortie de la Banque mondiale entre dans les prérogatives de l’institution, puisque l’idée de mettre en place un système de vérification des importations vient d’elle. En effet, cette stratégie optimise les collectes des recettes et permet de lutter plus efficacement contre la fraude.
Pour Désiré Kam, directeur général de Cotecna Inspection SA/Burkina, cette visite a permis à la représentante résidente de la Banque mondiale de constater les difficultés rencontrées et éventuellement «nous apporter un appui et nous accompagner dans la réussite des objectifs que nous nous sommes fixé». En effet, la mission de Cotecna, a résumé Désiré Kam, «repose principalement sur la vérification des importations dans le cadre d’une assistance à la douane». Laquelle vérification, selon lui, «permet de sécuriser les recettes douanières sur les marchandises qui sont importées au Burkina Faso».
Ainsi au sortir de l’audience, Mercy Tembon a laissé entendre : «Nous quittons les bureaux de Cotecna extrêmement satisfaits de la valeur ajoutée qu’elle apporte au Burkina Faso, du rôle que cette institution joue dans la vérification des marchandises, dans l’importation ici au Burkina, et aussi dans la collecte des recettes». «Leur rôle est extrêmement important », a-t-elle insisté avant de justifier : «En tant qu’institution de développement, il est de notre intérêt de voir comment on peut aider le pays à mobiliser les ressources internes et externes.
Ce qui est intéressant, c’est le rôle que joue Cotecna, ici au Faso». Rôle, a-t-elle précisé, «qui consiste à tracer le chemin des marchandises, à travailler avec les services des douanes pour s’assurer que tout ce qui entre dans le pays est vérifié et que les taxes qui sont dues au Gouvernement sont payées.
J.B
Des objectifs partagés
Les discussions entre les représentants des deux institutions au Burkina ont permis, selon les dires de Désiré Kam, de converger leur vision afin d’adopter une stratégie commune. «La Banque mondiale a compris que notre institution est professionnelle dans la vérification des marchandises et qu’elle a tous les outils qu’il faut et des solutions innovantes pour accompagner l’administration des douanes dans l’atteinte de ses objectifs», a-t-il expliqué. Des propos corroborés par la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina qui considère Cotecna comme partie prenante dans le développement. Fort de cette conviction, Mercy Tembon déclare : «A travers Cotecna, nous pouvons avoir des données nécessaires pour aider le Gouvernement à être plus efficace dans la collecte des recettes intérieures». o